Politique
Le marché des trottinettes électriques en France
En 2023, 678.000 trottinettes électriques ont été vendues, confirmant une stabilisation après le boom post-Covid. Le Baromètre de la Fédération des professionnels de la micromobilité (FPMM) et Smart Mobility Lab souligne que malgré une diminution par rapport aux années précédentes, le marché maintient un niveau élevé avec plus de 3 millions de trottinettes en circulation en France. L'engouement pour les trottinettes électriques ne faiblit pas, elles représentent 89% des ventes totales dans la catégorie des EDPM (Engins de Déplacement Personnel Motorisés).
Le marché témoigne d'une montée en gamme : la part des trottinettes de moins de 500 euros a chuté de 92% en 2021 à 66% en 2023. Parallèlement, les modèles supérieurs à 800 euros connaissent une augmentation de 20% des unités vendues. Cette évolution s'accompagne d'une augmentation du prix moyen qui reste supérieur aux années pré-Covid, s'établissant à 408 euros en 2023. Les consommateurs optent donc pour des produits plus chers mais aussi plus fiables et durables, répondant à une utilisation plus régulière et intensive.
Le marché témoigne d'une montée en gamme : la part des trottinettes de moins de 500 euros a chuté de 92% en 2021 à 66% en 2023. Parallèlement, les modèles supérieurs à 800 euros connaissent une augmentation de 20% des unités vendues. Cette évolution s'accompagne d'une augmentation du prix moyen qui reste supérieur aux années pré-Covid, s'établissant à 408 euros en 2023. Les consommateurs optent donc pour des produits plus chers mais aussi plus fiables et durables, répondant à une utilisation plus régulière et intensive.
Un cadre réglementaire en évolution
Le marché de la trottinette électrique en France est également influencé par un cadre législatif de plus en plus strict. Les nouvelles réglementations imposent des standards de sécurité accrus et encouragent l'adoption de modèles plus sûrs et conformes aux nouvelles normes urbaines. Ces mesures, bien que potentiellement restrictives, visent à intégrer ces engins dans une mobilité urbaine durable et respectueuse de l'environnement.
Grégoire Hénin, Vice-président de la FPMM, résume bien cette transition : "Le marché de la micro-mobilité a su démontrer son dynamisme et continue d’opérer sa mutation pour s’inscrire toujours plus comme une alternative durable de mobilité au quotidien."
Grégoire Hénin, Vice-président de la FPMM, résume bien cette transition : "Le marché de la micro-mobilité a su démontrer son dynamisme et continue d’opérer sa mutation pour s’inscrire toujours plus comme une alternative durable de mobilité au quotidien."