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Livret A et LDDS : plus de 19 milliards collectés en 2021







24 Janvier 2022

L’épargne des Français, en 2021, a continué de croître, après une année 2020 record à la suite de la pandémie de Covid-19, des craintes sur le futur et, surtout, des confinements et restrictions. La collecte totale en 2021 a néanmoins marqué le pas, retombant à un niveau proche de 2019. D’autant plus que les quatre derniers mois de l’année ont été marqués par une décollecte…


Collecte négative pour les livrets défiscalisés en décembre 2021

Livret A et LDDS : plus de 19 milliards collectés en 2021
La publication par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) des données de la collecte du Livret A et du Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) pour le mois de décembre 2021, confirment l’inversion de tendance. En décembre 2021, les Français ont retiré 1,70 milliard d’euros de leurs Livret A et n’ont déposé que 630 millions d’euros sur leur LDDS. Résultat : la collecte est négative de 1,07 milliard d’euros.

Décembre 2021 marque donc le quatrième mois de décollecte de l’année 2021, une décollecte qui a commencé en septembre 2021 et n’a pas cessé depuis. Pas de quoi empêcher 2021 d’être une nouvelle année historique pour les deux livrets défiscalisés : les Français y ont déposé 19,21 milliards d’euros, même si cette somme est loin des 35 milliards de 2020.

La hausse du taux : un frein à la décollecte ?

L’encours total des deux livrets, fin 2021, s’est donc établi à 469,8 milliards d’euros, ce qui aura permis une capitalisation de 2,25 milliards d’euros sur l’année, contre 2,17 milliards en 2020. Une capitalisation basse du fait du taux de rémunérations qui était de 0,5%. Or, le gouvernement a annoncé que ce taux serait doublé, pour atteindre 1%, dès le 1er février 2022.

Bien qu’un tel taux de rémunération soit fortement inférieur à l’inflation, attendue à 2,5% sur l’année 2022 par la Banque de France, il pourrait convaincre certains ménages à renoncer à consommer pour profiter des intérêts en fin d’année. Une tendance à l’épargne de précaution qui serait accentuée par la hausse des prix, notamment de l’énergie, en France.