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Neuralink : la nouvelle folie d'Elon Musk sur un humain







31 Janvier 2024

Une avancée majeure dans le domaine de la neurotechnologie : un humain a reçu l'implant cérébral Neuralink, marquant un tournant décisif dans les recherches menées par l'entreprise d'Elon Musk.


Un profil bien recherché pour le premier test

Neuralink : la nouvelle folie d'Elon Musk sur un humain

Le 28 janvier 2024, Elon Musk a annoncé sur son réseau social X qu'un implant cérébral Neuralink avait été posé pour la première fois sur un humain. Ce patient, dont l'identité reste confidentielle, « se porte bien » selon Musk, et les premiers résultats sont jugés « prometteurs ». L'Agence américaine des médicaments, la FDA, avait autorisé en mai 2023 le test des implants sur des humains. Neuralink a été fondé par Elon Musk en 2016.

Pour cette première implantation, Neuralink a sélectionné des volontaires répondant à des critères spécifiques. Les candidats doivent être âgés d'au moins 22 ans et souffrir de quadriplégie, causée soit par un traumatisme de la moelle épinière, soit par la maladie de Charcot. Neuralink exclut toute personne ayant déjà un implant médical, comme un pacemaker, celles sujettes à des crises d'épilepsie, nécessitant des IRM régulières ou sous traitement par stimulation magnétique transcrânienne. L'étude, prévue pour durer 18 mois, inclura un suivi approfondi sur six ans.

 


Cet implant fait la taille d'une pièce de monnaie

Le dispositif Neuralink, baptisé N1, est un implant de la taille d'une pièce de monnaie contenant 1 024 électrodes. Il enregistre l'activité cérébrale et permet de contrôler un ordinateur par la pensée. L'objectif principal est de redonner de la mobilité aux personnes paralysées, leur permettant d'interagir avec leur environnement et de manipuler des dispositifs tels que des bras mécaniques. Les implants pourraient aussi être efficaces face aux troubles neurologiques.

Malgré son potentiel révolutionnaire, Neuralink fait face à plusieurs enquêtes, notamment en raison de la maltraitance animale lors des tests préliminaires. Sur 23 singes utilisés entre 2017 et 2020 pour l'essai de ces implants, seulement 7 ont survécu. De plus, des inquiétudes persistent quant à la sécurité des implants, suite à une alerte sur la contamination par des pathogènes dangereux.