L'inflation toujours au-delà de la revalorisation du smic
Le smic va être de nouveau revalorisé au 1er mai, comme l'a confirmé Elisabeth Borne à l'occasion d'une visite dans un hypermarché d'Eure-et-Loir : « un peu plus de 2% », a annoncé la Première ministre. Le cabinet d'Olivier Dussopt, le ministre du Travail, a précisé la hausse exacte : 2,19%. Cette revalorisation va représenter une augmentation de 30 euros pour un smic mensuel, soit 1.383 euros pour un équivalent temps plein. Pour les salariés qui touchent un peu plus que le smic mais qui ne bénéficieront pas de cette hausse automatique, Elisabeth Borne a demandé aux entreprises de renégocier « au plus vite » les grilles salariales afin de ne pas pénaliser ces employés.
Si le smic est revu chaque 1er janvier (+1,81%, en l'occurrence), le gouvernement a la possibilité d'appliquer des hausses durant l'année si l'inflation dépasse le seuil des 2%. C'est évidemment le cas actuellement : l'Insee a mesuré une inflation à 5,7% au mois de mars sur un an.
Si le smic est revu chaque 1er janvier (+1,81%, en l'occurrence), le gouvernement a la possibilité d'appliquer des hausses durant l'année si l'inflation dépasse le seuil des 2%. C'est évidemment le cas actuellement : l'Insee a mesuré une inflation à 5,7% au mois de mars sur un an.
Prix des produits alimentaires et réforme des retraites
L'augmentation sera accueillie comme un soulagement par ces salariés particulièrement frappés par la hausse généralisée des prix, notamment sur l'énergie et les produits alimentaires. Elisabeth Borne a d'ailleurs voulu souligner les efforts du gouvernement et de la grande distribution pour limiter autant que possible la flambée des prix sur l'alimentation.
La locataire de Matignon a ainsi affirmé que « grâce au trimestre anti-inflation, avec cet engagement des distributeurs à rogner sur leurs marges pour protéger le pouvoir d’achat, on a pu éviter cette flambée des prix de l’alimentation et des produits d’hygiène ». Malgré ces efforts, bon nombre de consommateurs doivent sacrifier sur leur alimentation. Par ailleurs, l'actualité a rattrapé la Première ministre, qui a essuyé la colère de plusieurs opposants à la réforme des retraites votée de justesse grâce au 49.3. Elisabeth Borne a néanmoins indiqué qu'elle était « lucide » sur le mouvement social.
La locataire de Matignon a ainsi affirmé que « grâce au trimestre anti-inflation, avec cet engagement des distributeurs à rogner sur leurs marges pour protéger le pouvoir d’achat, on a pu éviter cette flambée des prix de l’alimentation et des produits d’hygiène ». Malgré ces efforts, bon nombre de consommateurs doivent sacrifier sur leur alimentation. Par ailleurs, l'actualité a rattrapé la Première ministre, qui a essuyé la colère de plusieurs opposants à la réforme des retraites votée de justesse grâce au 49.3. Elisabeth Borne a néanmoins indiqué qu'elle était « lucide » sur le mouvement social.