Ondes magnétiques, personne ne sait quels sont les effets sur la santé



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15 Octobre 2013

L’Agence nationale sanitaire (Anses) a rendu son avis sur les les effets des ondes électromagnétiques. D’après son rapport, il n’y a pas “d’effet avéré” sur la santé.


Les données scientifiques compilées et analysées par l’Anses ne permettent pas d’en savoir plus sur les effets des ondes sur la santé. L’annonce « très attendue » de l’agence n’empêche pas les militants de militer et les fournisseurs de réseau de lancer la 4G.
 
Pour établir un risque sanitaire il faut reconnaître des «changements d'ordre biochimique, physiologique ou comportemental qui sont induits dans une cellule, un tissu, ou un organisme en réponse à une stimulation extérieure». L’Anses continue à alerter sur les risques possibles tout en affirmant comme lors de ces précédents rapports que rien aujourd’hui ne peut prouver les effets nocifs des ondes sur l’organisme (1).

16 experts pendant deux ans pour un statu quo

L’avis de l’agence nationale repose sur le travail d’un « groupe d’experts de 16 membres » qui a travaillé sur la question pendant deux ans.
 
Le dernier avis de l’Anses date de 2009 (1). À l’époque la commission s’appelait AFSSET-ANSES. Elle expliquait que des pistes permettaient de déceler un danger potentiel, qu’il fallait vérifier avant d’appliquer des mesures. Le rapport expliquait que « Quarante-quatre études ont été réalisées sur l’humain, dont 20 montrent des effets et 24 n’en montrent pas ». La possibilité de la mise en place d’un moratoire sur l’installation d’antennes relais et d’installations Wi-fi est alors évoquée. Mais seulement évoquée. Quatre ans plus tard, l’agence n’en sait pas plus, conseille toujours de prendre des précautions : utilisation du kit mains libres, des téléphones émettant moins d’énergie, réduction de l’exposition des enfants. La réglementation qui fixe des distances minimales entre les antennes relais et les écoles et lieux publics ne change pas et l’Anses encourage à « limiter l’exposition aux ondes, en particulier celles des téléphones mobiles. »
 
Le groupe d’experts en « radiofréquences et santé » a créé une « instance de dialogue » avec des associations, des industriels, des syndicats et des scientifiques. Le groupe avait déclaré en mars qu’une « exposition aiguë de forte intensité aux champs électromagnétiques peut provoquer des effets thermiques », soit les mêmes conclusions qu’en 2009. 
 

(1) Conclusions et recommandations de l’Anses ici
(2) Rapport de 2009