Orpea avance vers l’effacement de sa dette



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13 Mars 2023

Orpea vient d’annoncer que 51% de ses créanciers non sécurisés acceptaient sa proposition d’effacement de dette. Premier pas vers la prise de contrôle du groupe par des investisseurs conduits par la Caisse des dépôts.


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Le groupe de maisons de retraite voit dans cette annonce un premier pas vers une refonte de son capital. « Le groupe de maisons de retraite Orpea, récemment passé sous le contrôle de la Caisse des dépôts, a annoncé lundi un accord avec la majorité de ses créanciers sur le plan de restructuration prévoyant l'effacement d'une partie de sa lourde dette. "Environ 51% des créanciers financiers non sécurisés de la société ont adhéré à l'accord", indique Orpea dans un communiqué, précisant que ces bailleurs détiennent un total "d'environ 1,9 milliard d'euros" de dette. Cette adhésion majoritaire ouvre la voie à "l'ouverture d'une procédure de sauvegarde accélérée" que le groupe entend solliciter "dans les prochains jours" auprès du tribunal de commercer de Nanterre (Hauts-de-Seine), "dans le but de mettre en oeuvre son plan de restructuration financière" », nous apprend l’Agence France presse (AFP).

Sur les 9,7 milliards d’euros de dettes que le groupe totalise, le plan prévoit d’effacer 3,8 milliards en les transformant en capital. « Il stipule également que des investisseurs apportent 1,55 milliard d'euros d'argent frais au groupe, présent dans 22 pays et qui gère quelque 350 établissements - maisons de retraite et cliniques - en France. Des opérations qui accompagnent le changement d'actionnaires acté début février, puisqu'à l'issue du processus, Orpea sera détenu à 50,2% par un groupement mené par la Caisse des dépôts et incluant des assureurs comme CNP Assurances, Maif et MACSF », explique BFMBourse.

Depuis la sortie du livre « Les Fossoyeurs » (Fayard) débout, le groupe a perdu plus de 95% de sa valeur boursière. « Ce qui ne l'a pas empêché d'obtenir la semaine dernière 600 millions d'euros de crédits supplémentaires de la part de "grandes banques françaises", pour "couvrir ses besoins de liquidité". Une somme que le groupe a promis de compléter en vendant "1,25 milliard d'euros d'actifs immobiliers" d'ici fin 2025 », conclue la chaine d’infos économiques