Paris accueille la réunion consultative du Traité sur l’Antarctique



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17 Juin 2021

En 1959 douze pays dont la France ont signé le Traité sur l’Antarctique puis ont été rejoints par quarante-deux pays. Il prévoit que le territoire est réservé aux activités pacifiques et scientifiques. Du 14 au 24 juin, Paris organise une réunion autour de cet accord international.


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L’Antarctique est un territoire non habité, non exploité. Les seules activités qui peuvent s’y dérouler sont d’ordre scientifique ou pacifique. Ces dispositions datent de 1959 et du Traité sur l’Antarctique. « L'Antarctique est le continent le plus austral de la Terre. S'il ne compte pas d'habitant permanent, ses 52 bases scientifiques accueillent, en revanche, autour de 1 500 savants qui profitent de l'isolement et de la rudesse climatique, propices aux recherches scientifiques.Signé en 1959 par 12 pays (l'Argentine, l'Australie, la Belgique, le Chili, la France, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, l'Union sud-africaine, l'URSS, le Royaume-Uni et les USA), rejoints par 42 autres États, le Traité sur l'Antarctique dispose que le « continent blanc » est réservé exclusivement aux activités pacifiques et scientifiques. Il a également gelé toute revendication territoriale et promeut la coopération internationale » nous rappelle le ministère des Affaires étrangères.

 

Chaque année les Etats signataires organisent chacun à leur tour une réunion consultative (RCTA). Cette année c’est la France qui organise la 43ème édition à apris du 14 au 24 juin. « Quels sont les objectifs des Réunions consultatives du Traité sur l'Antarctique ? Les RCTA permettent aux 54 États parties de prendre des mesures pour assurer le respect des principes et la poursuite des objectifs du Traité sur l'Antarctique ainsi que ceux du protocole dit « de Madrid » relatif à la protection de l'environnement antarctique (signé en octobre 1991). Il s'agit notamment d'étudier, formuler et recommander aux gouvernements des mesures destinées à faciliter : la recherche scientifique dans l'Antarctique ;
la coopération scientifique internationale dans cette région ; l'exercice des droits d'inspection prévus à l'Article VII du présent Traité. Les RCTA traitent également de l'exercice de la juridiction dans l'Antarctique et de la protection et de la conservation de la faune et de la flore
. »