Plus de malwares sur Mac que sur PC en 2019






13 Février 2020

Le temps où les Macs étaient encensés pour leur soi-disant capacité à ne jamais avoir de virus est-il terminé ? À en croire le dernier rapport annuel de Malwarebytes, spécialiste de la détection et de la suppression des logiciels malveillants, ce pourrait être le cas. Les détections ont été plus nombreuses sur MacOS que sur Windows… bien que les logiciels soient malgré tout moins dangereux.


Quasiment deux fois plus de malwares sur MacOS que sur Windows

Pixabay/LYRL
Les chiffres sont assez étonnants car ils inversent la hiérarchie traditionnelle concernant les menaces sur MacOS et sur Windows. En 2019, selon Malwarebytes, 11 logiciels malveillants ont été identifiés en moyenne sur les ordinateurs Mac, contre 5,8 sur les ordinateurs Windows. Entre 2018 et 2019, sur Mac, c’est une véritable explosion : en 2018 les détections n’avaient été que de 4,8 logiciels malveillants en moyenne.

Cette forte augmentation s’explique, selon Malwarebytes, en partie par l’augmentation du nombre d’utilisateurs de ses logiciels qui ont un ordinateur Apple… ce qui montre que les propriétaires de Mac sont de plus en plus méfiants. Mais selon le spécialiste de la sécurité informatique, il y a bien une augmentation du nombre de menaces sur Mac, au-delà de la simple augmentation du nombre d’utilisateurs.

Des logiciels moins dangereux sur Mac

Les utilisateurs de Mac peuvent toutefois continuer de se vanter d’avoir des ordinateurs plus sécurisés : les logiciels malveillants qui les ciblent sont moins dangereux. Alors que sur Windows, les pirates tentent de récupérer des données personnelles et bancaires, les hackers qui s’attaquent à Apple semblent n’être intéressés que par l’argent.

Sur Mac, les détections les plus courantes sont des Adwares ou des PUP (programmes potentiellement indésirables) qui ont pour but de créer des revenus en détournant la publicité de certaines pages, en affichant des pages indésirables ou en essayant de faire acheter des produits payants et inutiles aux victimes.