Produits miniatures à l’hôtel : l’Europe veut les interdire






14 Novembre 2023

Attention, voyageurs ! Votre prochaine expérience hôtelière en Europe pourrait être différente. L'Union européenne envisage d'interdire les produits miniatures à usage unique. Que signifie ce changement pour vous ? Moins de plastique, plus de durabilité, mais aussi, peut-être, une nouvelle façon de voyager.


Hôtels : plus de shampoing et dentifrice en libre service ?

Imaginez arriver à votre hôtel et découvrir l'absence de ces petites bouteilles de shampoing ou de lotion. C'est ce qui pourrait se passer dès 2027. Cette mesure, visant à limiter le gaspillage de plastique, changera directement votre expérience en hôtel. Les voyageurs devront s'adapter : apporter leurs propres produits, ou se tourner vers des alternatives proposées par les hôtels.

Les hôtels, face à cette potentielle interdiction, devront innover. Des distributeurs rechargeables aux produits en formats plus grands, les options sont nombreuses. Cette transition pourrait même améliorer votre séjour, avec des produits de meilleure qualité et plus respectueux de l'environnement. Mais il sera définitivement impossible de rapporter ces produits en guise de souvenir comme le faisaient de nombreux touristes.

Miniatures en plastique : une interdiction européenne qui ne fait pas l’unanimité

Cette initiative s'inscrit dans un mouvement plus large de l'Europe vers la durabilité. En réduisant la consommation de plastique dans les hôtels, l'UE fait un pas de plus vers la réduction de son empreinte écologique. Pour les voyageurs, ça signifie participer à un effort collectif pour un tourisme plus responsable. Et ce même si l’expérience du voyage pourrait en ressortir dégradée. Mais de nombreux hôtels ont d’eux-mêmes mis en place des politiques de réduction de la consommation, avec la fin des miniatures ou encore la possibilité de décider du lavage, ou non, des serviettes au quotidien.

Le projet est encore en discussion, avec un débat sur le report possible à 2030. Les décisions finales, attendues à la session plénière du Parlement européen, définiront le calendrier et les modalités de cette interdiction. Sauf si aucun accord n’est trouvé avant les élections européennes de 2024. Auquel cas, rien ne pourrait dire ce qu’il arrivera de cette mesure en faveur de l’écologie et d’une consommation durable.