SNCF : carte Avantage, comment profiter d'une réduction pour le Black Friday ?






20 Novembre 2023

Alors que le Black Friday 2023 arrive à grand pas, la SNCF, contre toute attente, vient d'annoncer qu'elle ne renouvellera pas sa promotion habituelle sur sa carte Avantage. Entre cette annonce, l'augmentation des prix des billets, et un service qui laisse à désirer, les voyageurs s'impatientent de plus en plus de l'ouverture à la concurrence du trafic ferroviaire...


Black Friday : Trainline propose une réduction sur la carte Avantage !

Le Black Friday, cette tradition commerciale importée des États-Unis, est devenu un rendez-vous incontournable pour de nombreuses entreprises, y compris dans le secteur des transports. Cependant, cette année, la SNCF a décidé de ne pas proposer de réduction sur sa carte Avantage, contrairement aux années précédentes. Cette annonce, faite sur le réseau social X (anciennement Twitter), a suscité la déception des 4,5 millions de détenteurs de la carte, déjà affectés par une hausse des prix des billets en août 2023.

La carte Avantage, vendue à 49 euros, offre des tarifs plafonnés et une réduction de 30 % sur les trajets en TGV INOUI et INTERCITES. Les années précédentes, elle était proposée à moitié prix lors du Black Friday, une aubaine pour les voyageurs réguliers. Cette année, ce ne sera malheureusement pas le cas. La SNCF a justifié l'absence de promotion par l'inflation et les coûts croissants, notamment en raison de l'augmentation des prix des péages pour faire circuler les trains. Heureusement, une lueur d'espoir subsiste pour les voyageurs : Trainline, une plateforme de vente de billets, propose une réduction de 33 % sur la carte Avantage avec le code promo BLACKFRIDAY33, offrant ainsi une alternative intéressante pour les usagers.


À quand la concurrence ?

La libéralisation du transport ferroviaire de passagers, effective depuis fin 2020, devait ouvrir la voie à une concurrence accrue et bénéfique pour les usagers. Pourtant, la réalité est bien différente. Peu d'entreprises se sont en réalité risquées à concurrencer la SNCF, et les rares tentatives n'ont pas rencontré le succès escompté. Trenitalia et Renfe, les compagnies publiques italienne et espagnole, ont bien tenté de s'implanter sur le réseau TGV français, mais les obstacles sont nombreux : péages élevés, réseau vétuste, et un système de réservation complexe.

Ces difficultés, couplées à des investissements colossaux nécessaires, limitent l'attrait du marché français pour les nouveaux entrants. Et ce n'est pas la SNCF qui va s'en plaindre. La compagnie ferroviaire française continue de dominer le marché en exploitant plus de 90 % des TGV.