Politique
SNCF vs Insee : finalement, ce n’est qu’une question d’année de référence
Après que la SNCF, interrogée par BFM au sujet de la hausse des prix des billets signalée par l’Insee, a qualifié les données de l’institut de fausses, Jean-Pierre Farandou a expliqué la situation. Il déclare, notamment, que la SNCF respecte les chiffres de l’Insee et précise que l’incompréhension n’est née qu’à cause d’un problème d’année de référence.
« La comparaison est faite par l'Insee entre les trains de 2022 et les trains de 2021. En 2021, il y avait beaucoup moins de monde dans les trains et la proportion de prix réduits était plus forte, ce qui a fait baisser la moyenne », a-t-il déclaré. Pour lui, il faudrait comparer les données de 2022 avec celles de 2019 ce qui donnerait, de fait, une baisse des prix de 7% et non une augmentation de plus de 14% comme l’a souligné l’institut de statistiques.
« La comparaison est faite par l'Insee entre les trains de 2022 et les trains de 2021. En 2021, il y avait beaucoup moins de monde dans les trains et la proportion de prix réduits était plus forte, ce qui a fait baisser la moyenne », a-t-il déclaré. Pour lui, il faudrait comparer les données de 2022 avec celles de 2019 ce qui donnerait, de fait, une baisse des prix de 7% et non une augmentation de plus de 14% comme l’a souligné l’institut de statistiques.
Les prix du train vont-ils augmenter en 2023 ?
S’il n’y a pas eu, toujours selon la SNCF, de hausse de prix entre 2019 et 2022, la situation pourrait changer. Comme toute entreprise, en effet, le transporteur est sujet à une hausse de ses coûts du fait de l’augmentation du prix de l’énergie ou encore des travaux, et de possibles augmentations de salaires. Des hausses que la SNCF ne pourra pas continuer d’absorber.
« Il est encore trop tôt pour dire si au-delà de 2022 on pourra tenir encore dans la durée cette politique de prix très modérés. On sera peut-être obligés de répercuter une partie des coûts à partir de 2023 », a expliqué Jean-Pierre Farandou. La situation économique restant très incertaine, il faudra attendre avant de savoir dans quelle direction évolueront les tarifs du rail.
« Il est encore trop tôt pour dire si au-delà de 2022 on pourra tenir encore dans la durée cette politique de prix très modérés. On sera peut-être obligés de répercuter une partie des coûts à partir de 2023 », a expliqué Jean-Pierre Farandou. La situation économique restant très incertaine, il faudra attendre avant de savoir dans quelle direction évolueront les tarifs du rail.