Toshiba investit dans le médical et innove avec les diagnostics par l’haleine






19 Mars 2014

Le groupe japonais Toshiba a présenté mardi 19 mars une machine qui sert à détecter certaines pathologies à partir d’une analyse de l’haleine. Le prototype est pour l’heure capable de détecter certains gaz qui indiquent que le patient souffre de diabète ou de problèmes à l’estomac. Cette innovation est le fruit d’une stratégie ambitieuse de diversification du groupe.


DR Toshiba
Voilà un objet qui pourrait s’avérer très utile pour les professionnels de la santé. Mardi 19 mars, le groupe japonais Toshiba annonce avoir conçu un appareil qui peut détecter des maladies uniquement en analysant l’haleine du patient. La dépêche de l’Agence France Presse explique que « grâce à un dispositif électronique d’analyse spectrale par faisceau laser infrarouge, il peut pour le moment quantifier la présence d'acétaldéhyde, de méthane, d'acétone, caractéristiques de certaines pathologies (diabète, problèmes stomacaux, etc.) et sera aussi ultérieurement à même de détecter d'autres gaz. »
 
Les Japonais seraient apparemment très vigilants sur leurs problèmes d’haleine : « Beaucoup de Japonais ont déjà dans leur sac un petit vérificateur électronique d'haleine, appareil de la taille d'un briquet sur lequel s'affiche en général une figure plus ou moins souriante en fonction des effluves émis. »

Toshiba et les équipements médicaux

Le groupe Toshiba est un autre de ces grands de la technologie qui a pris un virage stratégique murement réfléchi. Après avoir été un des leaders de l’électronique, téléviseurs et ordinateurs, le Japonais a petit à petit fait monter en puissance son département médical. En février, Sony annonçait vouloir se débarrasser de son département Vaio, signe du sort réservé aux acteurs de second plan d’un marché ultra concurrentiel.
 
D’après l’AFP, la direction a annoncé viser un objectif de 4,3 milliards d’euros en 2015-2016. Toshiba possède déjà un hôpital à Tokyo et fabrique des IRM, appareils à radio ou autres ustensiles électroniques utiles aux diagnostics.
 
Grâce à des moyens financiers importants et un savoir-faire traditionnellement électronique, le groupe veut se donner les moyens de faire évoluer son chiffre d’affaires dans le domaine médical. Plusieurs entreprises bien implantées dans le domaine pourraient être achetées d’ici quatre ans.