Twitter, un réseau social influent chez les 25-34 ans



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur



3 Mai 2022

Alors que Elon Musk s’est lancé dans le rachat de Twitter, « Le Monde » publie un état des lieux des utilisateurs du réseau social.


Creative Commons - Pixabay
Loin derrière Facebook mais avec une vocation bien plus politique et publique, Twitter est un réseau social qui pèse. C’est pour cette raison que l’annonce par le milliardaire Elon Musk de son rachat a pris une telle ampleur. « Selon son dernier rapport trimestriel, publié le 28 avril, le réseau à l’oiseau bleu compte, à l’échelle mondiale, 229 millions d’utilisateurs quotidiens considérés comme « monétisables », c’est-à-dire suffisamment actifs sur la plate-forme pour être susceptibles d’être exposés chaque jour à de la publicité, sa principale source de financement. Ce nombre augmente peu depuis 2019 et a même été surestimé à certaines périodes, selon les précisions de ce rapport financier. En se basant sur un autre indicateur, celui des utilisateurs mensuels, Twitter arrive aux alentours de 436 millions, selon un classement de janvier 2022. Ce qui le place à la quinzième place des réseaux sociaux les plus populaires dans le monde » explique Le Monde  dans un article état des lieux. 
 
Facebook et ses deux milliards d’utilisateurs actifs chaque moi est loin devant, et avec lui les autres réseaux grand public américains ou chinois. Ce n’est donc pas l’audience qui le rend central. Avec 10 millions d’utilisateurs actifs, la France est au dixième rang mondial : « Les utilisateurs de 25 à 34 ans sont les plus présents sur la plate-forme : cette classe d’âge représente près de 40 % du total des usagers à travers le monde. Ils sont, en général, plus instruits et ont des revenus plus élevés que la moyenne de la population, selon une étude du think tank américain Pew Research Center. Le réseau social compte 43 % de femmes contre 56 % d’hommes. Twitter est un outil à double tranchant pour les femmes. S’il permet à chacune de faire entendre sa voix, il n’est pas rare de s’y faire insulter, menacer et harceler. Une étude d’Amnesty International avait d’ailleurs montré que 62 % des utilisatrices interrogées avaient été victimes de tweets sexistes et dégradants. »
 
Lire en intégralité l’article du « Monde » cité