Une américaine sauvée grâce à un selfie



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur



12 Septembre 2018

Une américaine de 63 ans a raconté qu’elle avait échappée à la mort grâce à un selfie. La photo d’elle-même destinée aux réseaux sociaux lui a permis de réaliser qu’une partie de son visage était distendue et qu’elle était sur le point de faire un AVC.


Image libre de droit - Creative Commons
On avait déjà entendu parler de morts à cause de selfies. De personnes se mettant en danger en prenant des photos d’eux-mêmes, ils montraient tout l’absurde de cette folie de ces photos de soi-même. Comme pour équilibrer la balance, une américaine de 63 ans a témoigné de l’inverse en affirmant qu’elle a été sauvée par une photo de ce type. «  Juanita Branch, une femme résidant à  Fraser, dans le Michigan aux États-Unis explique qu'elle "se moquait des selfies". Pourtant, c'est bien ce qu'elle décide de faire au mois août afin d'ajouter une photo à sa page Facebook. La soixantenaire décide ensuite de regarder ses autoportraits afin de publier le meilleur. Mais là surprise, une partie de son visage semble distendue, particulièrement au niveau de ses lèvres » raconte le site Maxisciences qui a repéré cette histoire dans la presse américaine.

C’est donc aussi sa connaissance des symptômes de l’AVC qui lui ont permis de s’en sortir. Connaissance issue de son expérience puisque Juanita Branch avait été victime d’un AVC quelques mois plus tôt. En faisant défiler les photos qu’elle voulait mettre en profil du réseau social elle réalise que la situation est sérieuse et appelle les urgences. « Une fois arrivée à l'hôpital, les médecins ont pu utiliser l'heure indiquée sur les photos pour identifier le temps qu'il s'était passé depuis le début de l'AVC. Les docteurs ont réalisé qu'ils pouvaient lui donner un fluidifiant afin de traiter l'attaque. "Je vais arrêter de me moquer des gens qui prennent des selfies. Car cela à littéralement sauvé ma vie."a confié Juanita Branch à Fox 2 Détroit. Après des semaines d'hospitalisations et de quelques heures de kinésithérapie, la sexagénaire est de retour dans sa maison » conclue l’article du site spécialisé.  

Lire en intégralité l’article source sur le site spécialisé Maxisciences