Vacances d’été 2024 : la fracture sociale est toujours présente

En 2024, 58% des foyers français prévoient de partir en vacances, selon le Sofinscope (Etude OpinionWay pour SOFINCO). Un niveau en légère baisse par rapport à l'année précédente. Cette diminution peut être attribuée à la pression financière accrue et aux incertitudes économiques. Bien que plus de la moitié des Français projettent encore des vacances, la baisse de 2 points par rapport à 2023 souligne une tendance inquiétante vers une participation inégale aux loisirs estivaux.

Le budget moyen alloué par les foyers partant en vacances est de 1.697 euros, marquant une augmentation significative par rapport aux années précédentes. Cette hausse, la plus élevée depuis 12 ans, reflète non seulement l'impact de l'inflation qui a fait grimper les prix… et a conduit certains ménages à renoncer aux vacances faute d’argent.

Parmi les 42% de Français qui ne partent pas en vacances, une majorité cite des raisons financières. Plus précisément, 61% affirment ne pas avoir les moyens financiers nécessaires, un chiffre inquiétantqui met en évidence les défis économiques persistants auxquels de nombreux ménages sont confrontés. De plus, 24% des non-partants indiquent qu'ils seraient encouragés à partir s'ils avaient accès à des facilités de paiement, suggérant que des solutions financières adaptées pourraient améliorer l'accessibilité aux vacances. Si toutefois on accepte de devoir payer ses vacances à crédit.

Les contraintes budgétaires influencent fortement les décisions relatives aux vacances. Pour 76% des ménages qui envisagent de partir, financer des vacances représente un effort financier significatif, nécessitant des économies tout au long de l'année.