Waymo veut se lancer à l’international






4 Mars 2020

Dans la course à la voiture totalement autonome, deux géants américains se font la guerre : Uber et Waymo. Si le premier a des résultats mitigés, le second, filiale d’Alphabet, maison-mère de Google, semble être proche de faire passer le secteur des transports au 21ème siècle. C’est en tout cas son ambition avec un potentiel développement à l’international.


« Déployer Waymo Driver dans le monde »

Pixabay/PhotoMIX-Company
Egon Durban n’avait, jusque-là, jamais annoncé des projets internationaux pour Waymo, qu’il dirige avec John Krafcik. Le déploiement de la technologie développée par l’entreprise filiale de Google, et qui peut compter sur les ressources et la technologie d’Alphabet, n’était pour l’instant prévu qu’aux États-Unis. Le groupe propose déjà des services dans plusieurs villes du pays.

Mais, désormais, c’est vers le reste du monde que Waymo se tourne. « Avec cette injection de capital et d'expertise, aux côtés d'Alphabet, nous allons renforcer nos investissements dans nos employés, notre technologie et nos opérations, afin de déployer Waymo Driver dans le monde. » Waymo confirme ainsi sa position de leader de la voiture totalement autonome, avec de la conduite autonome de niveau 5, celle ne nécessitant pas d’intervention humaine.

2,25 milliards de dollars de levés

Pour financer son déploiement à l’international, Waymo a lancé une levée de fonds qui lui a permis de récolter 2,25 milliards de dollars. L’entreprise a fait appel à la firme Silver Lake, au fonds de pension canadien ou encore à Mubadala Investment Company, basée aux Émirats arabes unis. Mais, pour l’instant, aucune information sur les premières villes étrangères qui pourraient voir circuler des voitures Waymo sur leurs routes.

Waymo propose à ce jour un service de taxis robots dans plusieurs villes américaines, avec un détail : un conducteur est toujours au volant, pour prendre la main en cas de problèmes. Seuls quelques trajets sont disponibles dans des voitures sans conducteur : dans la banlieue de Phoenix, pour des trajets l’après-midi et le soir. Encore en test, ces trajets sont pour l’instant gratuits pour les passagers.