Xavier Bertrand défend son bilan d’ancien ministre en charge de la vieillesse



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28 Janvier 2022

Bien que hors course pour la présidentielle, Xavier Bertrand a du répondre aux révélations d’un livre qui questionne la gestion des maisons de retraite en général et consacre un chapitre à l’ancien ministre en charge de ces questions entre 2005 et 2009.


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Le livre « Les Fossyeurs » (Fayard) du journaliste Victor Castanet n’a pas fini de faire des remous. Après avoir fait réagir les autorités et eu des implications sur le cours en Bourse du géant Orpea, c’est au tour de Xavier Bertrand de défendre son bilan d’ancien ministre. « Y aurait-il eu facilités à obtenir des autorisations  ? Quels sont les liens réels entre Xavier Bertrand et Jean Claude Marian, le fondateur du groupe ? Xavier Bertrand a donné des réponses à Victor Castanet, peu convaincantes selon ce dernier qui l’a relancé, en vain. Au cours de la séance plenière de ce jeudi, Xavier Bertrand a donc redonné son point de vue. D’abord sur les faits, « graves s’ils sont avérés » » rapporte La Voix du Nord.

Le quotidien local rapporte la défense du président de la région du Nord. « « J’ai été en charge de ces questions de juin 2005 à Janvier 2009. J’ai eu la charge de mettre en place un plan "grand âge". Nous savions pertinement à l’époque que nous allions passer de 2005 à 2015 de 1,1 million à 1,9 millions de personnes de plus de 85 ans et qu’il fallait beaucoup de structures d’accueil », explique-t-il. Le président de la Région rappelle qu’« on est passé de 300 000 à près de 600 000 places. Donc oui j’ai eu à faire attribuer un nombre important de place au titre de la réserve nationale. Il y avait une part qui relevait du niveau local et une part du national : 10  % pas plus ». Et sur les questionnements posés par l’enquête, enfin : « Oui, j’ai répondu à la demande des élus, j’ai fait instruire des demandes d’autorisation pour des maisons de retraites du groupe Orpea comme de l’ensemble des groupes qui avaient déposés des dossiers » », compile le quotidien local.

S’il avait été candidat à la présidentielle, le dossier aurait été embarrassant pour lui. Car outre les questions de marchés publics, c’est bien toute la politique de soin et de gestion de la vieillesse et ceux qui l’on menées qui est remise en question par le travail du journaliste.