​La saison des moustiques tigre est ouverte



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur



27 Avril 2023

La surveillance renforcée des moustiques tigre va débuter début mai. Alors que chaque année le phénomène gagne en intensité, les autorités sanitaires sont sur le qui-vive entre le 1er mai et le 30 novembre.


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Oui c’est aussi la saison du moustique tigre. « Du 1er mai au 30 novembre, qui correspond à sa principale période d'activité, les autorités sanitaires vont scruter la présence de l'Aedes albopictus – son nom scientifique –, multiplier les messages de sensibilisation et déclencher d'éventuelles opérations de démoustication », rapporte Le Point De plus en plus répandus sur le territoire, les moustiques tigre inquiètent parce qu’ils sont vecteurs de maladie et remplacent les moustiques traditionnels. 
 
« En effet, l'été dernier, le moustique tigre, reconnaissable grâce à ses rayures noires et blanches, a laissé un mauvais souvenir. Au 1er janvier 2023, il avait colonisé 71 départements, un nombre en constante augmentation depuis son installation dans l'Hexagone en 2004. Et l'insecte, qui pique plutôt le matin et le soir, a été à l'origine de 65 « cas autochtones » de dengue, concentrés dans le sud de la France : le terme désigne des patients qui n'ont pas voyagé dans des zones où le virus circule largement comme les Antilles, mais ont été piqués par un moustique s'étant lui-même infecté au contact d'un voyageur contaminé », ajoute le magazine.
 
En l’espace d’une décennie, le nombre de départements où la présence de ce moustique a été repéré a été multiplié par dix. S’appuyant sur un récent avis du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars), Le Point rapporte qu’il « faut s'attendre, dans les années à venir, à une hausse des cas de dengue, Zika et chikungunya, maladies transmises par des moustiques « vecteurs » désormais largement implantés sur le territoire national, a-t-il averti. Des maladies virales qui « pourraient devenir des problèmes de santé publique ». Si, en métropole, il n'a pas été observé à ce jour de forme grave, des complications sont toujours possibles, pouvant entraîner des réanimations, voire des décès, rappelle Marie-Claire Paty. En Île-de-France, il est désormais définitivement implanté dans une centaine de communes. »