​Réforme des retraites : la mobilisation du 15 mars en dessous de la précédente



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16 Mars 2023

A l’occasion du huitième jour de mobilisation contre la réforme des retraites, la mobilisation dans la rue a été en dessous de celle du 7 mars. Que ce soit les chiffres de la CGT (1,7 million) ou du ministère de l’Intérieur (480 000).


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Peut-être est-ce l’effet d’un vote imminent et qui ne semble pas dépendre de la mobilisation populaire. Toujours est-il que la journée du 15 mars, présentée comme le point d’orgue du mouvement contre la réforme des retraites n’a pas été au dessus de celle du 7 mars. « Pour la huitième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, ce mercredi 15 mars, la mobilisation a été moins importante que lors de la journée du 7 mars, pendant laquelle les syndicats voulaient mettre « la France à l’arrêt ». À Paris, la CGT a annoncé un total de 450 000 manifestants. C’est davantage que lors de la dernière journée de mobilisation samedi (300 000) mais moins que la journée record du 7 mars (700 000). De son côté, la police a comptabilisé 37 000 manifestants, soit le plus faible total égalé dans la capitale avec la journée de mobilisation du 16 février », rapporte Le Huffington Post.
 
La CGT affirme que 1,7 million de personnes ont manifesté en France durant la journée contre 480 000 annoncés par le ministère de l’Intérieur. « En milieu de journée, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger avait prédit que la participation serait « supérieure » à la précédente journée d’action samedi, mais « sans doute » en deçà du record atteint le 7 mars (1,28 million de manifestants selon les autorités, plus de 3 millions d’après les syndicats).
Un constat partagé par son homologue de la CGT, Philippe Martinez, qui avait également affirmé qu’« il y (avait) plus de monde dans la rue que samedi ». Il avait prévenu que pour son organisation, la contestation « ne s’arrêtera pas » si la réforme est adoptée jeudi, avec ou sans recours au 49.3 », poursuite le site d’informations.
 
Le début de l’essoufflement s’explique peut-être par le fait que pendant que les syndicats faisaient les comptes, le gouvernement annonçait que la commission mixte paritaire entre Assemblée nationale et Sénat s’était mise d’accord sur un texte qui sera soumis jeudi 16 mars au Sénat puis à l’Assemblée.