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Maisons à la campagne : un bilan mitigé selon les départements



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




2 Septembre 2022

Alors que de nombreuses personnes ont fait le choix d’acheter une maison à la campagne depuis 2019, un classement publié par « Le Figaro » montre que le bilan est très mitigé selon les départements.


Creative Commons - Pixabay
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Il y a des départements où les prix ont augmenté, d’autres où ils ont chuté. Ce faisant, le bilan est très mitigé pour ceux qui ont acheté une maison à la campagne. Avec parfois des fluctuations telles, que certains peuvent se retrouver avec une maison qui risque de valoir beaucoup moins que ce qu’ils ont payé. Une situation qui s’explique notamment par une véritable ruée entre 2020 et 2021. 
 
« Pour comprendre où se situent ces territoires où il peut être judicieux d'investir avec la nouvelle donne du «monde d'après», nous avons classé les lieux selon l'évolution des prix moyens des ventes de maisons de campagne entre 2018 et 2021. Nous présentons ci-dessous les 15 départements où les prix des transactions se sont le plus envolés, et les 15 territoires où - inversement - le marché a pour l'instant le moins évolué » explique Le Figaro. Le quotidien publie le classement des départements où les prix ont le plus augmenté mais aussi ceux qui ont le moins augmenté, voire baissé.
 
Le Calvados, la Haute-Marne et le Finistère sont les trois départements qui ont connu le plus d’augmentations. Mais les augmentations importantes sont à double tranchant et il faudra observer les évolutions prochaines et une éventuelle décrue. A l’inverse, les zones rurales éloignées ne semblent pas avoir bénéficié de la situation avec soit une stagnation, soit carrément des baisses de valeurs. C’est notamment le cas des Ardennes, de l’Ariège, la Haute Corse ou les Hautes Alpes. 
 
Des lieux qui peuvent être cotés par ailleurs mais qui n’ont pas été concernés par les évolutions covid et post covid. Car si l’on voit un relatif attrait pour la campagne, la proximité avec des gros pôles urbains reste important, tant pour le travail que pour l’accès à des infrastructures. Les déserts médicaux, par exemple, restent un frein évident.