Un volume de transactions en chute
Crédit : Pixabay
Les arbres ne montent pas au ciel, les maisons et appartements non plus. La dernière note de conjoncture immobilière de Notaires de France remet les pendules à l’heure quant à la santé du marché immobilier. Selon ces experts, il est désormais entré dans une ère nouvelle.
En effet, après une période exceptionnelle à la hausse entre juillet 2020 et août 2021, le volume de transactions annuel de logements anciens se contracte désormais. En baisse de 8,1% sur un an à fin février 2023, il retrouve son niveau de juste avant la crise sanitaire. Il faut dire que la hausse des taux de crédit à l'habitat pénalise de plus en plus les emprunteurs potentiels.
En effet, après une période exceptionnelle à la hausse entre juillet 2020 et août 2021, le volume de transactions annuel de logements anciens se contracte désormais. En baisse de 8,1% sur un an à fin février 2023, il retrouve son niveau de juste avant la crise sanitaire. Il faut dire que la hausse des taux de crédit à l'habitat pénalise de plus en plus les emprunteurs potentiels.
Un contexte tout sauf positif
À un tel rythme baissier, le marché devrait rapidement repasser sous la barre du million de transactions. Entre inflation, fin du crédit facile et difficultés du marché du neuf, les prévisions sont tout sauf au beau fixe. Selon Notaires de France, ce sont les primoaccédants, aux revenus les plus modestes, qui sont les plus directement touchés par ce nouveau contexte. Ils se retrouvent quasi exclus du marché immobilier, entre refus d’emprunt et prix élevés.
Entre raréfaction du foncier du fait de la Zéro Artificialisation Nette (ZAN) et fin du dispositif Pinel, le contexte n’a, il faut dire, rien de positif. Côté neuf, la Fédération française du bâtiment (FFB) parle du « pire exercice des seize dernières années » sur le marché de la maison neuve. Que faudrait-il pour espérer voir une reprise ? À la fois que la baisse des prix se poursuive et que les conditions d'emprunt se retournent pour devenir plus favorables aux acquéreurs.
Entre raréfaction du foncier du fait de la Zéro Artificialisation Nette (ZAN) et fin du dispositif Pinel, le contexte n’a, il faut dire, rien de positif. Côté neuf, la Fédération française du bâtiment (FFB) parle du « pire exercice des seize dernières années » sur le marché de la maison neuve. Que faudrait-il pour espérer voir une reprise ? À la fois que la baisse des prix se poursuive et que les conditions d'emprunt se retournent pour devenir plus favorables aux acquéreurs.