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Les hooligans russes seront moins turbulents à domicile



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




15 Juin 2018

Deux ans après les violents affrontements à Marseille entre les supporters russes et anglais, les hooligans russes seront à domicile pour la Coupe du Monde. Une donnée qui ne joue pas forcément en leur faveur avec un dispositif de surveillance et de répression local plus rude.


Creative Commons - Pixabay
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Il y a deux ans à Marseille, des supporters de la Russie à l’Euro en France avaient mis à sac le centre-ville dans des affrontements avec des supporters de l’Angleterre. « Quelques heures avant la rencontre entre leur sélection nationale et l’Angleterre, 150 hooligans russes déferlent dans les rues de Marseille pour s’en prendre aux fans britanniques. Les attaques sont extrêmement violentes et laissent un Anglais grièvement blessé. Les mêmes scènes, ou presque, se reproduisent quelques jours plus tard. De nouveaux affrontements entre Russes et Anglais éclatent à Lille. Ironiquement, Vladimir Poutine se demande comment « 200 supporters russes ont pu passer à tabac plusieurs milliers d’Anglais »… » rappelle Le Parisien.
 
200 en France pour un te résultat, de quoi se demander ce que vont donner les hooligans russes à domicile et donc forcément plus familier des lieux et plus nombreux. L’hooliganisme en Russie est un sujet pour les forces de sécurité locales, nous apprend le quotidien français. Il existe une liste noire des plus violents et ils sont sous la surveillance de l’héritier du KGB, le FSB.
 
Les autorités locales prennent les choses très au sérieux donc, d’autant que ce genre d’affrontement peut tourner très mal. Comme en début d’année à Bilbao en Espagne où un policier est mort suite à des affrontements provoqués par des supporters russes. Avec des méthodes de répressions très fortes, Le Parisien-Aujourd’hui en France, donne la parole à des supporter locaux qui affirment que certains hooligans vont carrément quitter les villes pour éviter les problèmes et surtout la prison en cas de troubles. « Evidemment, il ne faut pas écarter les risques d’incidents mineurs ou de bagarres sporadiques. Mais si affrontement conséquent il y a, ce devrait être dans la campagne, loin des caméras et des coups de matraque des Omon, les forces anti-émeute locales » explique le journal. Et si des supporters étrangers veulent en découdre avec les locaux, conclue l’article, ce devra être très loin des caméras.