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Deux lignes ferroviaires vont s’ouvrir à la concurrence



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




10 Janvier 2019

Les lignes ferrées Bordeaux-Nantes et Nantes-Lyon vont s’ouvrir à la concurrence pour une exploitation possible en 2022 par d’autres opérateurs. Un premier pas vers l’arrivée de nouveaux acteurs qui risque de faire grand bruit.


Creative Commons - Pixabay
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L’ouverture à la concurrence des lignes ferroviaires sera possible à partir de la fin de l’année 2019. Pour autant, malgré le fait que ce soit ce que prévoit la loi, il faudra vraisemblablement attendre 2022 pour la mise en exploitation de rames qui ne sont pas gérées par la SNCF. Un article du journal Sud-Ouest nous apprend ainsi que les deux premières lignes qui seront concernées seront vraisemblablement Bordeaux-Nantes et Nantes-Lyon. « Autorité organisatrice des transports (AOT) des lignes InterCités, appelés de façon plus technocratique TET (Trains d’équilibre du territoire) et exploités par SNCF-Mobilités en vertu d’une convention qui arrive à échéance en 2020, l’Etat engage la mise en concurrence de deux premières lignes : Bordeaux-Nantes et Nantes-Lyon. Un avis sera publié au Journal officiel dans les prochains jours. Les opérateurs européens pourront évidemment y répondre ainsi que la SNCF » écrit le quotidien local.

L’appel d’offre s ne pourra se tenir qu’entre 2020 et 2021 pour un démarrage opérationnel en 2022. « Un délai qui  laisse du temps à SNCF-Réseau pour achever le chantier de rénovation de la ligne Bordeaux-Nantes, sinistrée par des travaux lancés en 2015 sur la section La Rochelle/La Roche-sur-Yon (103 kilomètres) et contraignant le train à rouler à une allure de 60 kilomètres/heure. Le temps de trajet entre les deux métropoles de l’Atlantique atteint donc les cinq heures, ce qui a découragé de nombreux usagers. Le chantier devrait être terminé en 2021 mais pourrait encore être retardé par des études complémentaires sur un nouveau système de signalisation » poursuit Sud-Ouest. Reste à voir quels opérateurs étrangers pourraient y voir une occasion de se tester sur le marché français. Etant donné le faible enjeu stratégique de ces deux lignes, ce sera surement un premier pas vers une arrivée plus massive sur le marché.

Lire en intégralité l’article source sur le site du quotidien Sud-Ouest