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Moustique tigre : désinfecter rapidement après la piqure



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




9 Juillet 2019

Le moustique-tigre continue à se développer rapidement en France et pose des problèmes sanitaires de plus en plus sérieux. Outre les actions à adopter pour freiner sa prolifération il existe des gestes simples qui peuvent protéger de certaines maladies après la piqûre. Des conseils qui ne doivent pas pour autant exagérer les risques limités.


Creative Commons - Pixabay
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Il y a quinze ans, le moustique-tigre faisait son apparition en France. En quelques années il est devenu source d’une politique sanitaire dédiée. Il serait désormais implanté dans une cinquantaine de départements et identifié comme à risque pour la transmission de virus. Même si une piqure ne rime évidemment pas avec la transmission de la dingue ou du chikungunya, des petits gestes permettent d’éviter de s’inquiéter inutilement. 

D’abord, il faut surveiller les eaux stagnantes inutiles et les limiter le plus possible. « Afin de savoir si c'est le moustique-tigre est l'auteur de la piqûre, il faut d'abord identifier l'insecte. Il est très petit (moins d'un centimètre) et a des rayures nettes noires et blanches visibles sur son corps. Sa piqûre est également un peu plus douloureuse et démange davantage que celles des autres moustiques. Chez certaines personnes, elle provoque même des boutons plus rouges et plus gros. Si la piqûre est bien celle du moustique-tigre, pas de panique cependant. S'il est peut être porteur de la dengue ou du virus du chikungunya, cela reste très rare » rappelle à juste titre RTL.

Et si c’est bien une piqure de moustique tigre, un infectiologue interrogé par Le Parisien-Aujourd’hui en Franceconseille de désinfecter rapidement. Le virus mettant entre 15 et 30 minutes pour aller dans le sang. Des conseils qui doivent surtout être interprétés comme des façons de rassurer les personnes les plus inquiètes. A l’image de la maladie de Lyme (80% de faux diagnostics depuis que la maladie est connue du grand public), la vigilance sanitaire et les gestes à adopter ne doivent pas donner grossir le phénomène et créer une psychose collective. Alors que les chaudes nuits d’été seront accompagnés de moustiques, soyons un peu de vigilance sans céder à la panique.