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​Immobilier : la baisse des prix continue sa contagion dans les villes moyennes



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




2 Octobre 2023

Après Paris puis Paris et Bordeaux, c’est au tour des villes moyennes d’enregistrer des reculs de prix de l’immobilier. Confirmant une tendance globale d’un secteur en crise.


Creative Commons - Pexels
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Les villes les plus chères ne sont plus les seules concernées par la baisse des prix. C’est ce que nous apprend le baromètre mensuel de BFM Business que la chaine d’info vient de lancer  : «  Avec ces premières données, qui portent sur la rentrée de septembre, on a déjà un nouvel élément qui se dégage: après Paris, Lyon et Bordeaux, la baisse des prix est en train de gagner les villes moyennes. Amiens (-15%), Limoges (-10%), Besançon (-9%)... C'est dans ces villes que les prix affichés au m² (dans les annonces, donc avant négociation) baissent le plus sur un an en septembre. Si on regarde cette fois-ci non pas le prix au m2 mais le prix médian global (par exemple 150.000 pour un studio) de tous les logements à la vente (50% des biens sont vendus au-dessus de ce prix et 50% en-dessous), on peut même ajouter à cette liste Mulhouse (-21%) et Brest (-12%). Toutes ces villes dont les prix avaient fortement augmenté après le Covid sont désormais en train de se retourner à leur tour et assez violemment », explique l’article de la chaine d’infos.
 
Obtenus avec le site « Bien’ici », les données confirment une tendance générale de replis dans les zones les plus recherchées, principalement faute de demande. Tandis que les chiffres montrent un niveau quasi record du nombre d’annonces de biens à vendre. 
 
BFM note ce pendant quelques exceptions : «  Sur ce marché de la vente, l'autre élément frappant c'est à l'inverse ces prix qui résistent au sud de la France: Nice (+4,8% sur un an), Marseille (+1,9%) et Aix-en-Provence (+1,9%). Voilà les villes qui affichent encore des hausses et en l'occurence les plus fortes hausses, avec Rouen (+3,3% sur un an). Parmi les éléments d'explication: l'aspect démographique: les acheteurs sont plus âgés et n'ont pas ou peu recours au crédit. Et puis Marseille, très longtemps sous-évaluée, poursuit son rattrapage ».