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La baisse des prix de l'immobilier en France : une réalité en 2023







14 Juin 2023

Selon les prévisions de la Fédération Nationale de l'Immobilier (FNAIM), la France devrait connaître une baisse notable des prix de l'immobilier en 2023. Cette tendance serait due à une conjoncture défavorable aux acheteurs, notamment une augmentation des taux de crédit immobilier.


Une diminution des ventes immobilières

En 2021, la France a connu un nombre record de ventes immobilières, avec 1,174 million de ventes conclues. Cependant, ce chiffre a commencé à baisser en 2022, avec seulement 1,115 million de ventes. Fin mars 2023, la FNAIM a signalé que 1,069 million de ventes avaient été signées sur un an, soit une baisse de 9% par rapport à 2021. Cette diminution est principalement attribuée à l'augmentation des taux de crédit immobilier, qui ne semble pas prête de s'arrêter.

L'augmentation des taux de crédit immobilier a eu un impact significatif sur le pouvoir d'achat des acheteurs. En conséquence, de nombreux acheteurs ont commencé à renoncer à leur projet d'achat ou à négocier avec les vendeurs. Cette situation a entraîné une baisse des prix de l'immobilier. En effet, entre le 1er mars et le 1er juin 2023, les prix de l'immobilier ont chuté de 1% en France.

Prévisions pour 2023 pour le secteur immobilier

La FNAIM prévoit une baisse d'environ 5% des prix de l'immobilier en 2023. Cette baisse, conjuguée à l'inflation, représenterait une baisse réelle de presque 10%.

Cette prévision est basée sur la conjoncture actuelle, qui est défavorable aux acheteurs. En effet, la hausse des taux de crédit immobilier a fortement rogné le pouvoir d'achat des acheteurs. Cependant, cette baisse des prix pourrait être une bonne nouvelle pour les acheteurs qui ont la possibilité de reporter leur projet d'achat.

Mais les acheteurs doivent également prendre en compte la hausse des taux de crédit immobilier, qui rend le crédit plus coûteux. Les taux ont dépassé les 3% en moyenne toutes durées confondues, et les banques aimeraient les faire atteindre 4% au moins. Ce qui ne sera pas un problème pour les banques : la mensualisation des taux d’usure est maintenue jusqu’à la fin de l’année 2023.